jeudi 6 novembre 2014

Moins, c'est mieux !

Pour ceux qui pensent que la décroissance, c'est le retour au moyen âge, cette courte vidéo dit l'essentiel :




Pour pouvoir en parler :


"En 1968, le Club de Rome commande à une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology un rapport pour analyser les conséquences planétaires des hypothèses envisageables pour les politiques économiques et industrielles. Ce rapport publié en 1972, intitulé Limits to Growth (Halte à la croissance ? dans son édition française), est la première étude importante soulignant les dangers économiques de la croissance de la consommation des matières premières et de la croissance démographique que connaît alors le monde. Ce document aura un retentissement considérable puisque, traduit en trente langues, il se vendra en douze millions d'exemplaires.
(...)
Le concept de « décroissance » naît d'une remise en cause du concept de croissance économique et de l'outil privilégié de sa mesure, le PIB.
·         Les promoteurs du concept de décroissance affirment que la croissance telle que mesurée par le PIB n'est que quantitative et non qualitative, puisqu'elle ne mesure que l'augmentation de la production et de la vente de biens et services sans tenir compte du bien-être des populations et de la santé des écosystèmes. Ils privilégient d'autres indices de développement tels que l'Indice de développement humain, l'empreinte écologique, l'indice de santé sociale.
·         Les partisans de la décroissance affirment que la croissance telle que mesurée par le PIB est fausse sur le plan économique car elle ne comptabilise pas l'épuisement du stock des matières premières indispensables au système. Elle ne tient pas compte du fait que la Terre est limitée aussi bien dans ses ressources naturelles que dans sa capacité à supporter la destruction de son biotope (résilience).
 (...)
La décroissance s'oppose au productivisme proposé comme modèle depuis l'ère industrielle. Elle s'oppose donc en partie au développement durable lorsqu'il est défini comme nécessitant une croissance durable ou continue des facteurs de production matériel et des échanges de biens et de produits financiers.
Pour les partisans de la décroissance, une société qui consomme toujours plus de ressources ne peut pas être respectueuse de l'environnement et sera rapidement confrontée au manque de certaines ressources vitales. Ils estiment que pour être durable et soutenable sur une planète finie, le développement humain devra au contraire pouvoir se passer d'une croissance matérielle perpétuelle, au profit de réponses justes aux besoins matériels et sociaux. La critique de la croissance passe toutefois nécessairement par une réflexion sur ce qu'est le « progrès », qui comme le « développement », est une vision unidirectionnelle de l'histoire.

Ce productivisme est, depuis peu, partiellement remis en question par le « développement durable », concept qui est souvent vu par les partisans de la décroissance comme un oxymore : ceux-ci soutiennent qu'avec les déséquilibres qu’il entretient , le développement ne peut pas être durable. La croissance économique pourrait cependant être conjuguée avec une diminution des ressources naturelles consommées si l'intensité énergétique diminue plus vite que l'économie ne croît."
sources : Wikipédia


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