L'idée

Créer de toute pièce un jardin verger/potager utilisant le concept de permaculture/d'agro-écologie capable de produire suffisamment pour assurer sa pérennité. Partir d’une parcelle de terre pour arriver à un lieu de production et de convivialité ou une vie simple sera la règle (pas d’électricité ? pas d’eau courante ?).

On connait l’impact des séjours de rupture sur les jeunes, ce sas de décompression qui permet à des jeunes d’être valorisés autrement et de reprendre confiance en eux. l’idée avec ce jardin est de créer un séjour de rupture aux portes de la ville, mais contrairement aux séjours traditionnels qui sont relativement court, de permettre un véritable investissement dans un projet alternatif sur le long terme. Il est destiné à offrir aux jeunes adhérents, la possibilité de faire une pause constructive dans leur parcours de vie en leur permettant de profiter directement du fruit de leur travail.

Lieu d’expérimentation et de partage, il se veut également un lieu culturel et d’information (exposition d’art – concert – lecture – conférence…) permettant à chaque participant de se construire, voire se reconstruire au contact de la nature et de reprendre contact par la même avec son environnement. Vivre simplement, se détacher autant que faire se peut d’une société consumériste, reprendre en main son destin, poser des choix… tracer son sillon.

Il n’est pas pour autant question d’accueillir tous types de public à la recherche d’un lieu d’accueil temporaire,ni même de faire concurrence aux clubs de prévention, mais bel et bien de recevoir des jeunes sensibilisés à la nécessité de s’investir dans le projet.

Au fil du temps, l’idée est que les jeunes adhérents deviennent les porteurs, porteurs du message, de la pratique, de l’information vers les autres

- les personnes âgée -> atelier le « pot âgé » - construction et entretien de carrés surélevés en maison de retraite
– les enfants -> "atelier des bourgeons" - construction et entretien de carrés dans les écoles
- le public ->"commando courgette" - mouvement incroyables comestibles : action coup de poing de réappropriation temporaire de l'espace public afin de produire des denrées alimentaires gratuites.

Différents ateliers jalonneront le parcours :

- cuisiner sa production -> atelier "coût de fourchette"
- l'art au jardin -> les brindilles à Didine
- les ânes et la maraichage -> la ferme du mathou
- les oiseaux au jardin -> refuge LPO
- Cultiver la bio diversité -> AREHN
- Initiation au travail du cuir
- et bien d'autres qui verront le jour sous l'impulsion de chacun

A plus long terme, et moyennant un parcours de formation adéquat, l’idée est de donner l'occasion à des jeunes qui auront "mordu à l'appât" de se lancer dans le maraîchage et de recréer autour de l’agglomération Rouennaise une ceinture maraîchère capable d’approvisionner en produits naturels (ou « bio » mais c'est un label particulièrement exigeant) les gens de l’agglomération.

l'idéal serait d'avoir un terrain suffisamment grand pour pouvoir le découper en plusieurs parcelles contiguës. l'une d'entre elle serait dévolue à l'association proprement dite, les autres aux nouveaux maraîchers. auto-entrepreneur, micro société... les personnes nouvellement formées pourraient s'installer sur ces parcelles pendant une année, le temps de lancer leur activité. La proximité de l'ensemble des parcelles permettrait une mise en commun de l'outillage et des bras. 

Chaque parcelle serait mise à disposition pendant un an en contrepartie d'un faible pourcentage de la vente des produits sur les marchés locaux. ces fonds viendraient alimenter l'association afin d'entretenir locaux et matériels.

L'idée est donc de créer une association loi 1901, fonctionnant sur la base de subventions. L'idée n'étant pas de faire de l'argent et encore moins de faire concurrence aux maraîchers qui vivent de leur production, nous nous orientons vers l'approvisionnement à titre gratuit des associations solidaires du type resto du cœur... La distribution des produits du jardin sur les associations partenaires sera assurée par les jeunes.

Les financements reçus seront investis dans l’outillage, les équipements, les fournitures destinés aux ateliers, le financement des interventions extérieures, la formation des adhérents et animateurs, et si le budget le permet, le financement d'un à deux salaires de permanent... Sur l’ensemble des quantités produites, la priorité sera donné au partage équitable entre les jeunes ayant participé à la culture, le reste sera redistribué.


Voilà le chemin que je souhaite prendre, accompagné par des personnes qui croient dans la capacité de tout à chacun à trouver sa place.

Eric MARTINE (Membre fondateur)
(Dernière modification – 10/12/2013)

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