dimanche 15 décembre 2013

le développement durable vu du minsitère

Quoi de plus naturel, pour une association tournée vers l’avenir et l’environnement d’aller explorer le site du ministère du développement de l’écologie, du développement durable et de l’énergie :


je livre ci-dessous un certain nombre d’extraits qui ont attiré mon attention et qui, si tant est que ce soit encore nécessaire, justifie pleinement notre action :


Tout d’abord,  « Une définition du développement durable

12 janvier 2010 (mis à jour le 15 octobre 2013)


20 juillet 1969 : l’homme se pose sur la lune et prend conscience que la planète bleue est une minuscule oasis fragile, perdu dans l’immensité de l’univers. À l’époque, seulement 3,5 milliards d’être humains vivaient sur la Terre. Aujourd’hui, nous sommes 6,2 milliards... une augmentation de 79% en seulement 33 ans !
Et si l’on en croit les données démographiques, il y a de fortes chances pour que la Terre soit peuplée de 10 milliards d’êtres humains avant le milieu du siècle.
Quatre milliards de bouches supplémentaires à nourrir, dont la plupart se trouveront sans doute dans les mégalopoles du Tiers-Monde. Quatre milliards d’hommes qu’il faudra loger, chauffer, éclairer alors que 800 millions de personnes souffrent toujours de faim à l’heure actuelle, qu’un milliard et demi n’ont pas accès à l’eau potable et deux milliards ne sont pas raccordés aux réseaux d’électricité !
Or, en 2050, si chaque habitant des pays en développement consomment autant d’énergie qu’un Japonais en 1973, la consommation mondiale d’énergie sera multipliée par quatre !
Certes, en l’espace de seulement un demi-siècle, le niveau de vie d’une partie de l’humanité a plus évolué que pendant deux millénaires. Mais en contrepartie, les catastrophes industrielles n’ont cessé de se multiplier : Tchernobyl, Seveso, Bhopal, Exxon Valdez pour ne citer que les plus graves. Sans oublier les dégâts écologiques inquiétants : pollution de l’air et de l’eau, disparitions des espèces animales et végétales, déforestation massive, désertification...
D’où ces questions fondamentales : Comment concilier progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète ? Comment répartir les richesses entre les pays riches et ceux moins développés ? Comment donner un minimum de richesses à ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants encore démunies à l’heure où la planète semble déjà asphyxiée par le prélèvement effréné de ses ressources naturelles ? Et surtout, comment faire en sorte de léguer une terre en bonne santé à nos enfants ?
C’est pour apporter des réponses concrètes à ces questions qu’est né le concept de développement durable. Un concept que l’on résume aujourd’hui d’une simple phrase : "un développement qui répond au besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs".
Pour y parvenir, les entreprises, les pouvoirs publics et la société civile devront travailler main dans la main afin de réconcilier trois mondes qui se sont longtemps ignorés : l’économie, l’écologie et le social. À long terme, il n’y aura pas de développement possible s’il n’est pas économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable. »

Face à tels enjeux, l’Etat a décidé d’adopter une stratégie Nationale qui suit 9 axes majeurs :


« Stratégie nationale de développement durable 2010-2013

La stratégie nationale de développement durable 2010-2013 : vers une économie verte et équitable, propose une architecture commune à tous les acteurs de la nation, publics et privés, pour les aider à structurer leurs propres projets de développement durable.

Elle vise à développer une économie sobre en ressources naturelles et décarbonée. Elle s’articule à cette fin autour de neuf défis stratégiques, cohérents avec nos engagements internationaux et européens :

Une consommation et une production durables
Société de la connaissance
Gouvernance
Changement climatique et énergies
Transport et mobilité durables
Conservation et gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles
Santé publique, prévention et gestion des risques
Démographie, immigration, inclusion sociale
Défis internationaux en matière de développement durable et de pauvreté dans le monde »


Parmis ces axes, je me suis permis de sélectionner ceux pour lesquels au niveau de l’association, il me semble que nous pouvons agir :


·         « Société de la connaissance

Contexte et enjeux :

L’égal accès pour tous à l’éducation, à la formation et à la culture est un facteur majeur de cohésion sociale, à tous les niveaux de formation et à toutes les étapes de la vie.
L’éducation et la formation permettent de former les citoyens et les futurs citoyens aux enjeux fondamentaux du développement durable, d’acquérir les savoir-faire et les savoir être indispensables pour s’adapter aux évolutions du monde et de la société.
Ces évolutions impliquent, d’une part, un effort d’anticipation pour bénéficier des nouvelles possibilités qui se présentent et, d’autre part, une gestion de la transition entre anciennes et nouvelles activités. La formation professionnelle initiale et continue y contribueront significativement.
L’éducation au développement durable, par ses dimensions éthiques et sociales, contribue à la formation citoyenne. Elle est par nature portée par toutes les disciplines d’enseignement et d’activités éducatives scolaires et extra-scolaires. Par le biais de l’éducation des jeunes, elle facilite la mobilisation effective du grand public autour des enjeux de développement durable.
Défi transversal aux huit autres défis, l’éducation et la formation exigent de poursuivre un effort considérable à l’échelle du pays. Sa réussite est une des clés de l’efficacité de la politique nationale de développement durable.

Nos choix stratégiques :

adapter et renforcer les dispositifs de formation dans les domaines clés du développement durable,
améliorer l’offre de formation tout au long de la vie et faciliter son accès,
favoriser l’insertion sociale et l’emploi par l’éducation et la formation,
développer la formation du grand public au développement durable,
former les décideurs publics et privés aux enjeux du développement durable,
réduire le décrochage scolaire précoce.


·         Démographie, immigration, inclusion sociale

Contexte et enjeux

L’évolution démographique place l’Europe devant des défis majeurs. Le vieillissement des populations, accentué par l’allongement de la durée de vie, est inéluctable. La croissance de la population mondiale joue un rôle important dans l’immigration. L’Europe des quinze enregistre un solde migratoire supérieur à 1,5 millions de personnes par an, qui pose la question de l’intégration, en particulier linguistique et économique de ces populations.
La crise financière et économique, inédite par son ampleur, va aggraver la pauvreté, creuser les inégalités, frapper durablement les plus démunis.
La crise systémique à laquelle nous sommes confrontés appelle cependant à une véritable mutation assortie d’un accompagnement social et sociétal à la mesure des changements en cours. Redéfinir la justice sociale et traiter les inégalités dans une société plus sobre est une condition de changement durable de nos modes de vie et de nos modèles de croissance.
Dans le contexte actuel de crise, les dépenses publiques d’éducation, de santé et de sécurité sociale jouent un rôle d’amortisseur ; les protections sociales sont un filet de sécurité pour les plus fragiles.
Parce que la République est aussi un projet de société, l’égalité des chances est une priorité et l’accès à l’emploi doit être placé au cœur des stratégies d’inclusion sociale et de lutte contre la pauvreté, pour lesquelles le développement d’une croissance verte doit être une opportunité.

Nos choix stratégiques :

faciliter l’accès, le maintien et le retour à l’emploi des personnes qui en sont les plus éloignées ou qui risquent de l’être,
réduire les inégalités territoriales dans le respect de la diversité,
anticiper les effets des changements démographiques et développer la solidarité intergénérationnelle,
favoriser l’intégration, y compris culturelle, des travailleurs migrants et de leur famille.

·         Conservation et gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles

Les ressources naturelles comprennent les ressources naturelles fossiles et minérales, les matériaux issus du milieu naturel, les terres arables. La diversité biologique, ou biodiversité, représente l’ensemble des espèces vivantes présentes sur la terre (plantes, animaux, micro-organismes…), les communautés formées par ces espèces et les habitats dans lesquels ils vivent.
Depuis 4 milliards d’années, les services rendus par la biodiversité sont essentiels. Le vivant fournit nourriture, fibres, principes actifs des médicaments et répond à nos besoins les plus essentiels. Bien que la survie des sociétés humaines dépende entièrement des services rendus par les écosystèmes, ces derniers n’ont pas été évalués monétairement et sont donc rarement ou insuffisamment pris en compte par nos modèles économiques.
Les activités humaines, par leurs impacts sur le cycle de l’eau et la biologie des sols, par leurs prélèvements excessifs et la modification des biotopes, appauvrissent la biodiversité à un rythme sans précédent, qui va à l’encontre du développement durable et compromet le bien-être, voire la survie, de l’humanité. Le changement climatique exacerbe le problème. Les populations les plus pauvres, sont aussi les plus fragiles, les plus dépendantes et les plus menacées.


Nos choix stratégiques :

mieux connaître et comprendre la biodiversité, mieux partager nos connaissances,
évaluer les bénéfices et les coûts de préservation des services rendus par la nature,
réduire les pressions sur les écosystèmes et les ressources naturelles,
lutter contre l’artificialisation des espaces et la banalisation des paysages.

Quelques exemples de leviers d’action :

renforcement de l’expertise et de la formation sur la biodiversité,
confortement de la mise en œuvre et du suivi de la stratégie nationale pour la biodiversité,
élaboration de la stratégie nationale des aires protégées et d’un dispositif pour l’outre-mer,
promotion d’une agriculture et d’une sylviculture durables,

  
·         Une consommation et une production durables

Nos modes de production et de consommation se traduisent par une exploitation excessive et croissante des ressources naturelles. Ils affectent le climat, la diversité biologique, les équilibres naturels, voire la stabilité des sociétés humaines.
Dans ce contexte, l’enjeu est d’orienter nos modes de production et de consommation vers une économie plus durable, qui limite ses impacts sur l’environnement tout en améliorant notre compétitivité, notre qualité de vie ainsi que les conditions sociales de production.
Le comportement et l’implication de chacun (citoyens, consommateurs, entreprises de production, distributeurs et pouvoirs publics) sont déterminants pour assurer le succès des changements profonds qui touchent à l’organisation de nos modes de vie.
Modifier nos modes de production et de consommation implique d’agir simultanément sur l’offre et la demande afin de permettre une croissance harmonieuse du marché des produits les plus responsables, de rendre ces derniers plus compétitifs par rapport aux offres conventionnelles et de stimuler notre économie.

Nos choix stratégiques :

agir simultanément sur l’offre et la demande et développer l’information sur les qualités écologiques et sociales des produits pour changer les comportements,
rendre accessible au plus grand nombre les produits et services plus durables,
soutenir l’économie verte et l’innovation des entreprises,
développer une production agroalimentaire plus durable. »

mardi 10 décembre 2013

En sommeil depuis quelques temps, je repends le clavier après une formation au travail du cuir, que j'aurai plaisir à réinvestir au sein de l'association.

Quelques trop rares discussions, pour cause d'agendas bien chargés, ont fait quelque peu évoluer "l'idée".

Pour nous remettre dans le bain et pour ceux qui ne connaissent pas Pierre Rabhi, je vous invite à l'écouter quelques minutes :


Il y a de nombreuses autres vidéo à son sujet sur you tube, à vos souris !