mercredi 8 janvier 2014

Pourquoi je pense que le maraîchage est un métier d’avenir !

Crise économique, sociale, du climat, de la biodiversité, de l’énergie, du chômage… on n’en parle sans cesse et bien souvent avec un profond défaitisme. Mais ce qui caractérise une crise, à mon sens, c’est son caractère temporaire… hors laisser entendre que notre système est dans un creux et qu’il va se relever… tout seul ! …
C’est un non-sens, notre monde n’est pas en crise, il est en pleine mutation, car nous sommes à la fin d’un cycle et nous nous devons d’inventer le prochain.



J’ai découvert le mouvement de transition en lisant l’ouvrage de Rob Hopkins – manuel de transition de la dépendance au pétrole à la résilience locale -



 « Le mouvement de Transition est né en Grande-Bretagne en septembre 2006 dans la petite ville de Totnes. L'enseignant en permaculture Rob Hopkins avait créé le modèle de Transition avec ses étudiants dans la ville de Kinsale en Irlande un an auparavant. Il y a aujourd'hui des centaines d'Initiatives de Transition dans une vingtaine de pays réunies dans le réseau de Transition (Transition Network).

La Transition en question est le passage « de la dépendance au pétrole à la résilience locale ». Les populations locales sont invitées à créer un avenir meilleur et moins vulnérable devant les crises écologiques, énergétiques et économiques qui menacent en agissant dès maintenant pour :
  • réduire la consommation d'énergie fossile ;
  • reconstruire une économie locale vigoureuse et soutenable et retrouver un bon degré de résilience par la relocalisation de ce qui peut l'être ;
  • acquérir les qualifications qui deviendront nécessaires.
Chaque collectivité locale trouvera par elle-même les actions qui lui conviennent en fonction de ses ressources et de ses enjeux. Il n'y a pas de réponse toute faite. Le modèle de Transition offre un cadre de travail cohérent mais non coercitif.
Pourquoi agir localement ?
  • parce que l'économie devra inévitablement se relocaliser en grande partie ;
  • parce que c'est le niveau auquel les citoyens peuvent inventer des solutions bien adaptées à leur réalité et passer à l'action ;
  • parce que c'est souvent près de nous que se trouvent les gens, les ressources et les solidarités pour agir. »

Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous invite à lire les articles suivants :


« Il y a de grandes chances pour que le système alimentaire européen s’effondre d’ici quelques années ». Tel est le constat d’un rapport qui sonne l’alarme, et propose des pistes pour une transition vers un modèle alimentaire post-industriel, aux mécanismes résilients et durables. (…) »


« Terre de Liens Normandie lance "Le Convertisseur alimentaire" : ce calculateur permet d’évaluer le nombre possible de nouveaux paysans si l’on passait à une politique d’alimentation produite localement. »

https://drive.google.com/file/d/0ByZ0avMsnpjbYjg5TGJVWFB0b0U/edit?usp=sharing


"Les systèmes alimentaires industriels contribuent très largement à un ensemble de crises que subit notre planète et nos sociétés : le réchauffement climatique, la dégradation des écosystèmes et de la biodiversité, l’épuisement des énergies fossiles, la situation sociale des agriculteurs, la mauvaise santé des populations, et un gaspillage immense de nourriture."

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